11 de fevereiro de 2009

[PIPOL4] Quatrième soirée préparatoire à PIPOL IV - ECF le 6 février 2009‏


Date: lundi 2 février 2009

Modérateur: Judith Miller

Quatrième soirée préparatoire à PIPOL IV à l’ECF

Le refus du scolaire n'est
pas une crise de l'adolescence

Le 6 février, à 21h15, au local de l’ECF, 1,
rue Huysmans, 75006 Paris

Francesca Biagi-Chai : Quand le refus du
scolaire ne fait pas symptôme

« La phobie scolaire est le maître mot avec
lequel les adultes typifient nombre de
difficultés des adolescents face à la scolarité. Ils se désangoissent eux-mêmes
laissant le jeune à la dérive, c'est l'ère de l'homme seul dans son autonomie. Ainsi
certains jeunes, sans faire de vagues, arrivent en troisième et finissent par
être orientés selon une tragique bipartition : comptabilité pour les garçons,
coiffure pour les filles. L'école n'ayant jamais eu de prise sur eux, pas plus
que d'autres institutions, ils finissent par sortir de
tout système sans aucun diplôme et sur la voie des laissés pour compte. C'est à
ces jeunes là, très spécifiquement, que nous nous sommes adressés. La
particularité, entre autres, du premier entretien psychanalytique permet de retrouver
par quelle voie subjectivement et
objectivement cela est passé. Une
sorte de biographie éclairée par le
réel, celui des impasses et de la rupture, pas sans l'implication du sujet,
ouvre des chemins singuliers inattendus. »

Beatriz Gonzalez : Refus scolaire
et subterfuges du sujet

"Deux adolescents arrêtent d'aller au lycée. Ils
acceptent l'offre d'un lieu d'accueil. La rencontre avec chacun d'eux permet de
repérer la conjoncture précise de ce moment. Nous tenterons de démontrer en
quoi le refus scolaire constitue ici une sortie de secours pour le sujet plutôt
que le début d'une désinsertion sociale".

Charles-Henri Crochet : Portrait
d’un arbitre en américain

« Mal accueilli », puni injustement,
insulté par ses pairs Mohamad « aime l’école » mais n’y
trouve pas sa place. Son bricolage : il se saisit de la marque - marques
sur le corps infligées par le père, absence de marque vestimentaire moquée par
ses pairs - et devient arbitre de basket, habillé en américain, faisant remplir
la « feuille de marque » qui comptabilise les fautes de jeu.

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